(PKJ, 2017)
Amanda fait sa rentrée dans un nouveau lycée après un déménagement chez son père, dans le sud des Etats-Unis. C'est un nouveau départ pour celle qui s'appelait Andrew jusque récemment. En effet, Amanda s'est toujours senti fille et assume désormais sa nouvelle identité, appuyée par un traitement hormonal.
Elle se fait rapidement des amies et tombe sous le charme de Grant, qui craque pour cette belle jeune fille sans se douter de son secret.
Le récit est entrecoupé de retours en arrière à différentes périodes de la vie d'Amanda qui nous éclairent sur la manière dont elle a vécu les choses depuis l'enfance : sa quête d'identité sexuelle bien sûr, mais aussi la réaction de ses parents, les brimades infligées par les autres garçons, sa tentative de suicide etc.
Beaucoup de références très américaines parsèment ce roman : football américain, pickups sur le parking du lycée, églises fondamentalistes etc. Ce décor du sud des Etats-Unis, exotique pour le lecteur français, apparaît comme un terrain particulièrement miné pour une personne transgenre.
A la fin du roman, l'auteur, elle-même trans, explique dans une note qu'elle a voulu faire comprendre ce que pouvait être un tel parcours de vie, même si d'autres peuvent vivre les choses différemment. En cela, elle est consciente d'avoir créé une "histoire type". Toujours est-il que Celle dont j'ai toujours rêvé est un beau roman sur l'acceptation de soi.
Rédactrice : Anne B. (Médiathèque)
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