(Albin Michel, 2021)
Finn est un garçon tourmenté. Sa mère étant en prison, il a déménagé à la Nouvelle-Orléans où il est hébergé par son oncle après s'être fait renvoyer de différentes familles d'accueil.
Il est ravagé par la douleur et la colère. Le jeune homme a bon fond mais noie sa souffrance dans les excès et l'autodestruction (alcool, drogues, violence...)
Il se trouve enrôlé malgré lui par une bande d'amis : Nate, Jaeger, Kurt et l'insupportable Kenna. Malgré ses réticences, leur fréquentation lui apporte bientôt un soutien. La bande embarque pour un road trip de la Nouvelle-Orléans jusqu'à Chicago.
Dès les premières pages, on comprend ce qui fait le succès de ce roman. Avec un récit à la première personne, on est dans la tête de ce jeune homme perdu, et ça sonne juste. Rien n'est édulcoré : un avertissement au début du livre prévient que des sujets difficiles sont abordés. L'histoire traite aussi du deuil, des discriminations envers les homosexuels.
Les mots sont crus, mais l'écriture est soignée. La chronologie est fragmentée entre le voyage en voiture et des retours en arrière à la période de son arrivée en Louisiane.
Deux autre volumes ont suivi ce roman : Le jour où le soleil ne s'est plus levé et Ces prières que je fais dans le noir.
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