Le blog ados de la médiathèque François-Mitterrand de Poitiers

Le blog ados de la médiathèque François-Mitterrand de Poitiers et son réseau

Hélène Vignal pour (H)auteurs d'ados 2015



Pour la 6e année consécutive, la Médiathèque François-Mitterrand et son réseau proposeront au printemps (H)auteurs d'ados, une journée de rencontres entre des collégiens et un auteur pour adolescents.
Notre invitée pour cette édition de (H)auteurs d'ados sera Hélène Vignal.

Née en 1968 à Paris, Hélène Vignal vit à Biard, près de Poitiers. Elle a travaillé dans beaucoup d'endroits différents : librairie, préfecture, mairies, écoles, agences de publicité, centres de vacances, cabinet médical, associations... Elle a publié son premier texte au Rouergue en 2005, Le Grand Concours, et publie depuis dans les différentes collections de romans et d'albums.

Bibliographie romans ados (aux Editions du Rouergue) :

Casseurs de solitude (2014)

Qui sait ce que vit, chez elle, la fille discrète assise au fond de la classe ? Qui sait de quoi sont capables ce palefrenier qui n'a l'air de rien, cette petite écervelée qui tombe amoureuse comme on s'enrhume, et ce collégien en stage à la préfecture ? Et qui sont vraiment ces adultes que l'on croise souvent : le principal du collège, le copain de papa, le patron de maman et cette gentille nounou experte en gaufres ?
Un jour, il se passe quelque chose de fort, quelque chose d'inattendu. Et il faut agir. Il faut faire un geste de courage, d'entraide. Ne rien lâcher, et même savoir se sauver !
Neuf histoires pour sortir de sa bulle.
Neuf histoires pour casser la solitude.


Plan B pour l'été (2012)

 Cela fait six mois que Louise et son meilleur pote Théo rêvent de passer cette semaine d'août au camping de Bénodet, en compagnie de la mère de Louise. Mais au dernier moment, cette dernière doit remplacer une collègue de travail... Louise se retrouve confinée dans la maison bretonne de sa grand-mère Jamie, tandis que Théo vit le calvaire de ne pas pouvoir s'échapper de chez ses parents, à qui il fait croire que Louise est sa « copine » alors qu'il préfère les garçons... Remettre ça à l'été prochain ? Quand on a quinze ans, c'est dans un siècle  ! Comme solution, Louise n'en voit qu'une : convaincre sa grand-mère de les accompagner au camping. Ceci n'est pas une mince affaire.
Car Jamie n'est pas une grand-mère ordinaire, mais une vieille dame aux rituels très compliqués, terrorisée par le moindre changement de programme. Qui est-elle en vérité ? Pourquoi a-t-elle choisi de se mettre à l'écart de la vie ? 
Pour l'entraîner au camping, sa petite-fille a très peu de jours devant elle. Et pour cela, il va lui falloir fouiller dans les tiroirs bien rangés et les secrets surprenants de Jamie. 


La fille sur la rive (2011)

Nour vit à Satmine, une ville-enclave bordée par un Fleuve aux eaux interdites.
Personne n'en sort jamais. Pourquoi les habitants le désireraient-ils, puisqu'ils ne manquent de rien ? Il y a régulièrement des fêtes, des cachets de rexaltium pour être toujours en forme, du travail aux mines de Karka pour les hommes et aux jardins potagers pour les femmes. Les enfants (un seul par famille), vont à l'école jusqu'à 15 ans et rejoignent ensuite les brigades de travail. Nour, qui aura justement bientôt 15 ans, profite des derniers mois qui lui restent en tant qu' «immature».
Depuis toujours elle a été différente : elle n'aime rien de ce qui plaît aux autres. Aux amusements obligatoires, elle préfère se promener seule sur la rive du Fleuve, y faire des photos et fabriquer dans son grenier des boîtes vides. Surtout, elle se pose beaucoup de questions, depuis toujours. Pourquoi ne peut-on pas sortir de Satmine ? Est-ce parce que dehors, c'est la guerre ? Est-ce que les soldats qui patrouillent le long du Fleuve sont là vraiment pour les protéger ? Car c'est autour du Fleuve que semblent se produire des évènements inexpliqués.
Des formes blanches y apparaissent, des explosions sur l'autre rive qu'elle est la seule à entendre. Ses interrogations vont se renforcer au moment d'une crue durant laquelle les habitants sont confinés chez eux. Jusqu'à ce qu'elle décide de franchir le pas, lors de la «dernière nuit de ses doutes».

Zarbi (2008)

Avant, ils faisaient du pain perdu, des câlins, des chatouilles et des parties de cache-cache. Maintenant si l'un d'entre eux rigole, les trois autres font bien attention à rester indifférents pour ne pas avoir l'air complices. En clair, c'est la guerre. La guerre entre les parents et l'ado de la famille : Landry. C'est arrivé comme ça : à coup de teinture dans les cheveux, de musiques zarbi, de mauvaises notes et de cris, la maison est devenue un véritable champ de bataille où tous les coups sont permis. Alors, la petite soeur Dina monte le son de son CD pour ne plus rien entendre. C'est étonnant comme ils sont tous devenus laids dans cette famille. Il a disparu où, son chouette grand frère d'avant ?


Trop de chance (2007)

Dans le village, il y a une grande maison, derrière de hauts murs. Pour y entrer, il faut passer la main dans une petite trappe, sur le grand portail en face de l'épicerie, et tirer le loquet. C'est un passage secret pour les gens pas ordinaires comme nous. Et c'est interdit de dire aux autres ce qui se passe derrière ces grands murs. Même si c'est quelqu'un de la famille de mon père et de ma mère. Même si on a très envie. Et même si je ne comprends pas ce qui se passe derrière ces hauts murs, je ne dois pas poser de questions. Un jour, je comprendrai. En attendant, j'essaie de sourire et de croire que j'ai de la chance d'être née dans cette famille-là.



Bière grenadine (2007)

«On a enterré Yvan hier. Ça ne fait que vingt-quatre heures. Sa moto a dérapé jeudi dernier. Ça ne fait qu'une semaine. Il ne me parlait plus depuis six ans. Il me manquait depuis six ans. Il était déjà absent. Rien n'a changé. Sauf que.»
Claire et Yvan ont grandi ensemble comme frère et soeur. Puis un jour, parce que leurs parents se sont trop aimés puis déchirés, ils ont dû effacer leurs enfances communes. Ils avaient onze et douze ans et leur fraternité brisée, c'était juste des dommages collatéraux. Leur douleur n'a eu aucune place dans l'histoire des adultes.




Passer au rouge (2006)

Lorsque Boris est arrivé en sixième avec des chaussures rouges, on l'a appelé Boris le clown. Il a vite compris qu'au collège, il valait mieux être comme tout le monde et suivre la bande des durs. Les rigolades se terminent souvent en bagarre. Et parfois à l'hôpital, comme pour Teddy, victime d'un jeu stupide organisé par Boris et deux de ses copains. Exclu pour une semaine, Boris lit dans les yeux de son père une grande tristesse. Et quand il voit à la télé les images d'un clown pris dans la guerre, toute la nuit il en rêve. Au matin, Boris a trouvé l'idée qui rendra son père fier de lui. Il va faire quelque chose contre la peur et la violence. Et cette fois-ci, son père sera à ses côtés.


(Résumés de l'éditeur)

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