Ce conte nous vient d’un pays lointain où règnent le grand froid et la neige à perte de vue : l’Alaska. Nous suivons la destinée d’un peuple de nomade qui doit lutter sans cesse contre des conditions climatiques extrêmes, le vent , le froid , la famine. Dans un tel contexte, les tensions sont exacerbées. La tribu n’a d’autre alternative que de migrer vers des terres plus hospitalières.
Pour la survie du groupe, le chef décide de se séparer des éléments les plus fragiles ceux qui ralentissent la progression du convoi, ceux qui sont qualifiés d’inutiles. C’est ainsi que les deux doyennes de la tribu Sa et Ch’idzigyaak (qui ne cessent de geindre et de se plaindre) vont être abandonnées sur place. La famille de Ch’idzigyaak ne peut que se résigner devant cette terrible décision collégiale.
Les deux femmes après une période de découragement, de colère vont décider de lutter, de survivre et pour cela, elles se mettent en tête de gagner un territoire où dans leurs souvenirs poissons et gibiers étaient en profusion
C’est cette quête vers la terre promise que nous allons suivre. Les deux femmes devront réapprendre tous les gestes utiles à la survie, s’avoir construire un abri, entretenir le feu, poser des pièges, utiliser la fourrure pour se vêtir…
Pendant ce temps, le reste de la tribu progresse difficilement, les conditions de vie restent inchangées alors chacun de son côté pense aux deux vieilles dames abandonnées.
Pendant ce temps, le reste de la tribu progresse difficilement, les conditions de vie restent inchangées alors chacun de son côté pense aux deux vieilles dames abandonnées.
Je vais arrêter là mon récit pour vous laisser apprécier le dénouement final.
Le cadeau du froid est conté par Velma Wallis elle-même descendante des Gwich’in, une tribu Athabaskanne de l’Alaska. Il a été publié pour la première fois en 1993, traduit en 17 langues et vendu à plus d’un million d’exemplaires.
Rédacteur : Cécile Royer
Disponible : Médiathèque Cote : Réja 823 WALL
cela me fait penser à un conte d'Europe centrale, où les vieillards étaient condamnés à l'abandon; jusqu'au jour où un fils est revenu en cachette nourrir son père, lequel, lui donnant de sages conseils pour lutter contre la disette, a sauvé tout le village...
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