Depuis un mystérieux cataclysme, le peuple K'awil vit retiré du monde, au cœur d'une montagne tout en labyrinthes et en jeux de lumière, protégé des regards par une jungle luxuriante. Dans cette société composée de sept clans aux prérogatives bien définies, ce sont les femmes qui règnent en maîtres.
Parce que sa sœur vient de mourir, tuée par un K'tioni, monstrueux tigre aux dents de sabre, la jeune Neï se voit investie d'une lourde mission : c'est à elle qu'il revient de prendre en charge le bébé de sa sœur, une petite fille tout juste née et, surtout, elle est désormais pressentie pour devenir la chef du clan des armuriers. Alors qu'elle s'apprête à passer son imago, le rite de passage des K'awils pour devenir adulte, Neï découvre que les T'surs, les hommes blancs, se sont introduits sur le territoire de son peuple, rompant un pacte conclu des décennies plus tôt.
Un roman d'anticipation spectaculaire, dans un monde exotique et fabuleux. Une héroïne éprise de liberté face à son destin. (4ème de couv.)
En 4ème de couverture, l'éditeur utilise le mot Cataclysme. Ce mot n'est jamais cité dans le roman et il introduit la notion de catastrophe naturelle.
Nathalie Le Gendre construit son roman dans un monde né après le "Grand Chamboulement", c'est à dire où toutes les choses se sont retrouvées sans dessus dessous à cause de l'intervention humaine. On imagine les conséquences d'un réchauffement climatique et des dérapages dans les manipulations génétiques. Cet évènement est daté de 2012 !!! C'est pour bientôt.
Ce roman se déroule dans un monde à la fois futuriste et primitif.
Après le grand chamboulement, le peuple K'awil a fait un retour fulgurant à la nature et vit en harmonie avec elle. La civilisation du peuple K'awil est gérée par les femmes de façon Matrilinéaire
(voir reportage ARTE).
Le royaume des femmes (1/6) par Sidharta
Les hommes sont obligés de se marier et exclus de tout droit de propriété. Les femmes sont libres de leurs choix et la transmission des biens se fait de mère à fille. Cet ouvrage nous renvoie curieusement une image presque inversée de notre société actuelle.
Le royaume des femmes (1/6) par Sidharta
Les hommes sont obligés de se marier et exclus de tout droit de propriété. Les femmes sont libres de leurs choix et la transmission des biens se fait de mère à fille. Cet ouvrage nous renvoie curieusement une image presque inversée de notre société actuelle.
Mais cette société est menacée par des hommes blancs, les T'surs qui continuent de vivre comme nous vivons aujourd'hui et qui se sont introduits sur le territoire des K'awil.
La nature extraordinaire est décrite avec précision sans jamais ralentir le récit. Dans ce monde parfois peu accueillent, des animaux étranges apparaissent.
L'auteure fait évoluer des personnages attachants masculins ou féminins, en sacrifie quelques uns même parmi les plus sympathiques, prend le temps de décrire des relations familiales particulières et complexes, décrit des paysages paradisiaques dans lesquels la violence est sous jacente.
Du suspens, de l'action et des rebondissements pour une lecture particulièrement agréable dès lors que l'on s'est familiarisé avec le monde de notre héroïne NeÏ ; cela est facilité par la première page ou l'auteure présente et nomme les 7 clans du peuple K'awil ainsi que les différents personnages de l'histoire.
Rédacteur Paul P. (Blaiserie)
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